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L'histoire

L'enceinte de Charles V

Construite entre 1356 et 1383, 
site web , wikipédia


Entre 1356, Etienne Marcel, prévôt des marchands à Paris, commence à édifier un premier rempart de terre, quelques centaines de mètres au-delà de la muraille de Philippe Auguste. En 1358, le roi Charles V demande que cette butte de terre soit fortifiée sur la rive droite et qu'il y soit adjoint un grand et profond fossé qui serait alimenté par l'eau de la Seine. Elle sera achevée en 1383 et sera en partie intégrée à la future enceinte de Louis XIII construite de 1633 à 1636 ou détruite et remplacée par des boulevards. Il n'en reste aujourd'hui que très peu de vestiges. dont un morceau de mur au Louvre sous la place du Carroussel.


Nicolas Flamel (1330-1419)

Tout sur lui et sur sa femme Pernelle se trouvent ici : 
l'internaute , wikipédia , l'auberge, le testament

Il apparaît dans des livres, des bandes dessinées et des séries télévisées (les Lettres Persanes, Notre-Dame de Paris, Harry Potter, Spirou et Fantasio, Léonard, Blake et Mortimer).

Sa maison est la plus vieille de Paris (1407) et
ses initiales sont y gravées.

Par ailleurs, les rue Nicolas-Flamel et Pernelle (près de la tour Saint-Jacques) se croisent.


La Tour Jean Sans Peur (1409-1411)

site officiel
ParisPittoresque, L'Internaute 

En 1407, le roi Charles VI est atteint de folie.
Jean Sans Peur, duc de Bourgogne fait assassiner le frère du roi, le duc d’Orléans.
Ce meurtre déclenche une guerre civile entre
les Bourguignons partisans du duc de Bourgogne et les Armagnacs partisans du duc d’Orléans.

En 1409, JSP entreprend l'embellissement de son hôtel parisien,
l'hôtel de Bourgogne, et fait construire de nouveaux bâtiments desservis par une haute tour d'escalier.

Quatre ans plus tard, en 1411, les Parisiens découvrent comme symbole de son pouvoir la tour achevée que Jean sans Peur vient de planter sur son hôtel. Elle domine alors le tout Paris de l’époque. 

Au sein de la tour, l’escalier d’honneur, un escalier à vis, s’enroule autour d’un tronc en pierre qui s’achève sur les branches de trois arbres pétrifiés, entrelacés et taillés sur place :
En 1419, Jean sans Peur meurt assassiné par un coup d’Armagnac.

Tour Jean Sans Peur Tour JSP Tour JSP

On y trouve également les plus anciennes latrines de Paris.

En 1543, Sur ordre de François 1er, l'hôtel est vendu en plusieurs lots. La partie orientale est cédée à Diego Mendoza et portera longtemps le nom d'hôtel de Mendosse. Celui-ci n'a aucun lien de parenté avec son homonyme, Vice-Roi de Nouvelle Espagne de 1621 à 1624.

Au cours du XVIIème et XVIIIème siècle se succèdent dans l'hôtel de Mendosse, un magasin de bienfaisance créé par Saint-Vincent de Paul et un cabaret d'une renommée certaine "Chez Mendosse".

Puis du milieu du XVIIIè siècle à 1871, le quincaillier Sterlin puis le serrurier Bricard y installent famille, magasin, entrepôt et atelier. La tour est habitée par certains de leurs employés.

En 1868, le percement de la rue Etienne Marcel dégage la tour, dernier vestige de l’hôtel médiéval et la Ville de Paris l’achète.

Toutes ces informations figurent dans le dépliant ci-dessous, disponible dans un présentoir devant l'entrée de la tour.

Dépliant Tour Jean Sans Peur Dépliant Tour Jean Sans Peur





La cour des Miracles (du XIIIème siècle jusqu'en 1667)

Qui n'a jamais entendu parler de la cour des Miracles ?

Jusqu'au début du XIXè siècle, attenant le couvent des Filles-Dieu, rue Saint-Denis, il y avait deux passages nommés, l'un la cour Sainte-Catherine et l'autre la Cour des Miracles.

Ces passages menaient à un dédale de cul-de-sac, de ruelles et de courettes adossées aux anciens remparts de Charles V, à l'emplacement de l'actuelle place du Caire. Les truands qui avaient trouvé là un maquis rêvé pour échapper aux rafles de la police, s'y installèrent à partir du XIIIème siècle.Ils n'en furent chassés qu'en 1667, grâce à l'action énergique de Nicolas de la Reynie, lieutenant de police du roi.
"On donna à ce lieu et aux autres qui étaient habités par de pareils gens, le nom de Cour des Miracles par ironie, et pour se moquer de ces gueux imposteurs, qui contrefaisaient dans les rues les borgnes, les boiteux, les aveugles, les moribonds, escroquent les aumônes qu'on ne leur aurait pas fait sans cette supercherie, et qui n'étaient pas plutôt dans leurs repaires qu'ils se débarbouillaient, se dégraissaient et devenaient sains et gaillards en un instant et sans miracle."
On prétend que d'autres miracles avaient également lieu, à la demande de certains établissements religieux : les mendiants prêtaient ainsi à des fausses guérisons miraculeuses, au passage de la châsse d'un saint, et sous les yeux d'une foule admirative.
Panneau sur la Cour des Miracles
Le "numéro" qui faisait la plus grosse impression était celui de l'épileptique : l'homme ou la femme donnait sa "crise" en spectacle, après avoir dissimulé dans sa bouche un morceau de savon, générateur de bave, et même de tragiques bulles.Soudain le malade retrouvait son calme, sa salive et sa tranquilité.Il était guéri, miraculé à tout jamais!
Après l'assainissement de la Cour des Miracles, et l'expulsion des drôles qui l'occupaient, les gens du voisinage se réjouirent de la "bonne nouvelle", d'où le nom que prit le quartier. Pour redonner vie à cet endroit, on accorda différents privilèges aux commerçants qui viendraient s'y établir : les ouvriers en meubles furent les premiers à profiter de ces dispositions.


Marie Stuart (1542-1587)

Marie Stuart fut la seule régente à porter le titre de Reine de d'Ecosse et de Reine de France.
Une boutique de médailles du Palais-Royal ainsi que l'ancienne rue Tire-Boudin du quartier Montorgueil portent son nom.

Le nom de la rue provient d'une erreur de l'historien Sauval, en 1724. Cette voie, anciennement habitée par les filles publiques, portait un nom sans équivoque qui sera adouci en rue Tire-Boudin. Sauval raconte : "Marie Stuart, femme de François II, passant dans cette rue en demanda le nom. Comme il n'était pas honnête à prononcer, on changea la dernière syllabe et ce changement a subsisté. De toutes les rues affectées aux filles publiques, cette rue et le rue Brisemiche étaient les mieux fournies".

En réalité, la rue Tire-Boudin était connue sous ce nom dès 1419, alors que Marie Stuart a vécu de 1542 à 1587. Cette légende sera à l'origine de l'attribution du nom de la reine à cette voie, en 1809. Elle assurait le débouché des Messagerie du Grand-Cerf au XVIIIème siècle.


La pâtisserie Stöhrer  (depuis 1730) :

La pâtisserie Stöhrer et l'histoire du Baba au Rhum :

Dans la première moitié du XVIIIème siècle, le roi de Pologne, Stanislas Leszczynski était en exil en Lorraine, dans l'Est de la France. Ses jours étaient longs et pour combler son désespoir, il mangeait des gâteaux. Toutefois, le kouglof qu'il trouvait dans cette région, lui paraissant trop sec, il décida de l'arroser avec de la liqueur de Tanaisie. Fort satisfait de sa recette, il la baptisa du nom de son héros préféré à savoir Ali Baba des contes des mille et une nuits, babka signifiant également grand-mère en polonais. À Paris, Nicolas Stöhrer , le patissier de sa fille et future épouse de Louis XV, devint peu après le spécialiste de ce dessert en remplaçant la liqueur de Tanaisie par du rhum.

Le baba est aussi le gâteau favori des napolitains, il se décline au rhum ou à la liqueur de limoncello (écorce de citron), il se déguste seul ou accompagné de glace à la vanille.


La patisserie Stohrer Babas au rhum Stohrer



Vidocq Simon Bolivar
Vidocq (1775-1857) Simon Bolivar  (1783-1830)

Tout sur ce personnage est
très bien expliqué 
ici et ici
Il a vécu au dessus
de la Galerie Colbert


Jean Jaurès (1859-1914)

Plaque du café du Croissant Assassinat du 31 Juillet 1914

À 21 h 30, Jean Jaurès se trouve au Café du Croissant, à l'angle de la rue du Croissant et de la rue Montmartre. Il y a trois détonations: deux balles lui perforent le crâne et une balle l'atteint à la poitrine. L'assassin est Raoul Villain, un rémois de 29 ans, étudiant en archéologie à l'École du Louvre, et adhérent de la Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine, groupement d'étudiants nationalistes.

La biographie sur wikipédia

L'assassinat de Jaurès

Le contexte de la chanson de Brel

Lors de son assassinat, Jaurès était en train de manger une tarte aux fraises, cette anecdote est narré dans Le Champ de Personne de Daniel Picouly.
Jean Jaurès

Assassinat de JaurèsLe Café Le Croissant

Le jour de l'assassinat

Aujourd'hui