Pierre Gringore (1475-1539) Dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (1802-1885), le poète Pierre Gringore est fait personnage de roman. Egaré dans la Cour des Miracles, Clopin, le roi des truands, le condamne à mort mais il est sauvé de la pendaison par Esméralda qui accepte de le prendre pour époux ! Ecouter l'extrait musical de la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Ci-contre, un dessin de Louis Boulanger

Balzac (1799-1850)

Il a décrit avec réalisme la société française de son temps. Ses romans datant de l'époque des Passages, ces derniers sont largement représentés dans la Comédie Humaine.

On retrouve le Cosmorama de la galerie Vivienne. et le Rocher de Cancale de la rue Montorgueil.

Balzac s'est aussi inspiré de Vidocq pour créer le personnage de Vautrin.

Vous trouverez ici :

• un historique du mot panorama qui est apparu avec le passage du même nom

• un passage humoristique extrait du Père Goriot où l'on se moque de cette mode des mots finissant en rama.

Hugo (1802-1885)

Voir ci-dessus pour la scène de la cour des miracles.
Il s'est également inspiré de Vidocq pour créer le personnage de Jean Valjean.


Colette (1873-1954)

Elle habita au 9 rue de Beaujolais de 1927 à 1929 et de 1938 à sa mort en 1954.


Jean Cocteau (1889-1963)

Il vécut au 36 rue Montpensier de 1939 à sa mort.

Il fut ainsi très proche de celle qu'il appelait sa "grande soeur" et à laquelle il succéda à son fauteuil de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique. A cette occasion, il y prononça son éloge.

Ils ont donc été proches voisins de 1939 à 1954 soit 15 ans environ.



Mireille, c'est Mireille du Petit-Conservatoire et son mari Emmanuel Berl.


Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)

Il a passé son enfance Passage Choiseul.

Dans "Mort à crédit" en 1936, il l'immortalisa dans sa décrépitude passée sous le nom de passage de la Bérézina :

"Il faut avouer que le Passage, c’est pas croyable comme croupissure. C’est fait pour qu’on crève, lentement mais à coup sûr, entre l’urine et les petits clebs, la crotte, les glaviots, le gaz qui fuit. C’est plus infect qu’un dedans de prison. Sous le vitrail, en bas, le soleil arrive si moche qu’on l’éclipse avec une bougie. Tout le monde s’est mis à suffoquer. Le passage devenait conscient de son ignoble asphyxie ! […] Les chiens urinaient partout, et sur les vitrines aussi, pas spécialement sur la Méhon. On avait beau répandre du soufre, c’était quand même un genre d’égout le Passage des Bérésinas. La pisse ça amène du monde. Pissait qui voulait sur nous, même les grandes personnes ; surtout dès qu’il pleuvait dans la rue. On entrait pour ça. Le petit conduit adventice l’allée Primorgueil on y faisait caca couramment. On aurait eu tort de nous plaindre. Souvent ça devenait des clients les pisseurs, avec ou sans chien."

Sa biographie : ici


Le restaurant "Chez Drouant" , place Gaillon

C'est ici que sont remis chaque premier mardi du mois de novembre les prix Goncourt et Renaudot.

Sites officiels des prix Goncourt et Renaudot.

Une vidéo du restaurant.